Harcèlement scolaire : et si mon enfant était le harceleur ?

Harcèlement scolaire / TaleMe
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Education

21 oct. 2025

Vous êtes au travail, concentré sur un dossier, quand votre téléphone se met à sonner.

Sur l'écran : « École ».

Mince. Tout de suite, cette petite boule au ventre. Qu'est-ce qui a bien pu se passer ?

Vous décrochez, et à l'autre bout, la voix de la maîtresse : elle vous parle de harcèlement scolaire et vous propose un rendez-vous en fin de journée pour en discuter.

Votre journée vient de prendre une tournure complètement inattendue.

Le harcèlement scolaire, on en entend parler tous les jours.

Les chiffres font froid dans le dos : un enfant sur dix serait concerné au cours de sa scolarité.

Mais au fond, on espère toujours que ça n'arrivera pas chez nous, que nos enfants seront épargnés, d'un côté comme de l'autre.

En fin d'après-midi, vous arrivez à l'école. Vous récupérez votre enfant, puis filez avec la maîtresse dans la petite salle où elle vous attend.

Son air est grave.

Elle vous explique calmement la situation.

Et là, vous ne comprenez pas.

Votre enfant est bien impliqué dans une histoire de harcèlement scolaire… mais pas comme victime.

Comme harceleur.

Le choc.

Impossible à imaginer.

Comment cet enfant, le vôtre — gentil, bien élevé, attentif aux autres — pourrait-il être celui qui blesse, de manière répétée, un camarade ?

Comment ça a pu arriver ? Que s'est-il passé pour en arriver là ?

Cette histoire, ça aurait pu être celle de mes parents, il y a plus de vingt ans.

Parce que, oui, j'ai parfois fait partie de ces enfants qui, pour faire rire les autres, se donner un peu de courage ou simplement exister, pouvaient rabaisser un camarade.

Pas méchamment, pensais-je à l'époque. Juste « pour rigoler ».

Mais avec le recul, avec des yeux d'adulte, je mesure à quel point ces « petites blagues » pouvaient être dures, injustes, gratuites.

Ça fait mal de s'en rendre compte.

Parce que mes parents ne m'ont pas éduqué comme ça, et ils auraient eu horreur de m'entendre prononcer certaines phrases que j'ai pu dire.

Mais ça fait encore plus mal d'imaginer ce que ça représente, pour un jeune garçon ou une jeune fille, d'être la cible de ces moqueries, jour après jour.

Et s'il est essentiel d'apprendre à nos enfants comment réagir face au harcèlement scolaire, il est tout aussi important de leur apprendre à ne pas en devenir les auteurs.

Alors avant de se demander comment accompagner nos enfants pour bien se comporter, pourquoi le sujet du harcèlement scolaire est-il si important ?

Le jour où tout a basculé

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Moi, jusqu'en sixième, j'étais un enfant timide, calme, réservé.

On ne m'entendait pas beaucoup, je faisais le moins de bruit possible, je travaillais bien, je faisais mes devoirs, bref : un élève tranquille.

Et puis, tout a changé à l'entrée au collège.

J'avais deux copains : Julien et Charles.

On s'était « choisis » dès le CM2, en se promettant d'être dans la même classe en sixième, histoire d'avoir nos repères ensemble.

Enfin, ça, c'est ce que je croyais.

Le jour où il a fallu remplir le papier pour indiquer les camarades avec qui on voulait être en classe, j'ai soigneusement écrit leurs prénoms : Julien et Charles.

Et quelques mois après la rentrée, j'ai appris que mes deux copains, ceux que j'avais choisis sans hésiter, avaient écrit… le prénom d'un autre garçon.

Pas le mien.

La trahison.

Je me souviens encore de la tristesse que j'ai ressentie ce jour-là.

Mes meilleurs copains n'avaient même pas voulu s'assurer de m'avoir à leurs côtés.

C'était comme une confirmation : je ne comptais pas tant que ça.

Et à leur place, ils avaient choisi Alexandre.

Alexandre, c'était le « cool » de la classe : extraverti, sûr de lui, un peu rebelle.

Il faisait rire tout le monde, il avait du style, il attirait l'attention.

Tout l'inverse de moi.

Ce jour-là, j'ai l'impression d'avoir perdu un peu de mon innocence d'enfant.

J'ai rangé mes pulls « Achille Talon » préférés, parce qu'ils faisaient « trop bébé ».

Et j'ai commencé à vouloir me montrer, à exister, à faire partie du groupe.

Le mal que j'ai ressenti ce jour-là a influencé mon comportement pour les années qui ont suivi.

J'ai intégré que, pour ne plus être invisible, il suffisait de faire rire les autres.

Et parfois, le plus simple pour faire rire, c'était d'être désagréable avec quelqu'un d'autre.

Je n'ai jamais frappé personne, jamais humilié un camarade, ni acharné des mois et des mois sur quelqu'un en particulier. Mais si je pouvais sortir de l'anonymat en lançant une blague un peu méchante, je le faisais.

Parce que, sur le moment, ça marchait : j'existais.

Comprendre pour mieux agir

Et c'est tout l'enjeu de cet article.

Ce témoignage n'est pas une tentative pour victimiser les harceleurs au détriment des véritables victimes, ni une tentative maladroite de rédemption.

Cet article part du principe que s'il y a des harcelés, alors il y a des harceleurs.

Pour régler un problème, il faut d'abord en avoir conscience et ensuite le comprendre.

Comprendre ce qui peut se passer dans la tête d'un enfant qui adopte des comportements de harceleur, c'est un moyen pour :

  • apprendre aux enfants que ce n'est jamais de leur faute s'ils sont harcelés,

  • prévenir certains comportements avant qu'ils ne dérapent,

  • et aider d'autres enfants à prendre conscience des mécanismes qui peuvent les pousser, sans même s'en rendre compte, à blesser quelqu'un.


Pourquoi un enfant devient-il harceleur ?

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Quand on découvre que son enfant a harcelé un camarade, la première question qui vient, c'est : « Pourquoi ? »

Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Qu'est-ce qui l'a poussé à agir comme ça ?

La réponse n'est jamais simple. Mais en regardant de plus près, on identifie plusieurs mécanismes qui reviennent souvent dans les cas de harcèlement scolaire.

Le besoin d'exister et d'être reconnu

Beaucoup d'enfants qui adoptent des comportements de harceleur cherchent avant tout à exister aux yeux des autres. Ils découvrent que se moquer d'un camarade, c'est un raccourci rapide pour obtenir de l'attention. Ça fait rire, ça crée du lien, ça donne une place dans le groupe. Cette reconnaissance, même négative, comble un manque profond : celui d'être vu, d'être considéré, d'appartenir.

La peur d'être la prochaine cible

Dans une classe, il y a souvent une hiérarchie invisible. Un enfant qui sent qu'il pourrait basculer du côté des « ciblés » va parfois adopter un comportement de harceleur par instinct de survie. Il se dit : « Si je ne participe pas, je deviens le prochain. » Alors il rit aux blagues méchantes, il en rajoute une couche. Pas par méchanceté. Par peur.

L'effet de groupe

Quand plusieurs enfants s'en prennent à un seul, chacun se sent moins responsable. « Ce n'est pas moi qui ai commencé », « Les autres font pareil », « On est plusieurs ». La responsabilité se dilue. Et le groupe amplifie les comportements : ce qui aurait pu rester une remarque isolée devient un acharnement collectif.

Le manque d'empathie

Un enfant qui harcèle ne se met souvent pas à la place de sa victime. Il ne réalise pas que ses « blagues » font mal. Pour lui, c'est « juste pour rire ». Ce n'est pas de la cruauté, c'est une absence de conscience des conséquences.

La reproduction de modèles

Parfois, un enfant reproduit ce qu'il vit ou ce qu'il voit. Si à la maison l'humour repose sur l'humiliation, si un grand frère le rabaisse, si ses parents utilisent la moquerie, il pense que c'est normal. Il intègre que c'est comme ça qu'on fait rire, qu'on interagit avec les autres.

Un enfant qui harcèle n'est pas un monstre. C'est un enfant qui cherche sa place, qui a peur d'être rejeté, qui manque d'empathie, qui suit le groupe par instinct de survie, ou qui reproduit des modèles.

Comprendre ces mécanismes ne signifie pas excuser le harcèlement scolaire. Cela signifie se donner les moyens d'agir, d'éduquer, et de prévenir.

Parce qu'un enfant qui harcèle aujourd'hui peut devenir un adulte bienveillant demain. À condition qu'on l'accompagne.


La prévention : éduquer avant que ça arrive

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On ne peut pas contrôler tout ce qui se passe dans la cour de récréation.

Mais on peut préparer nos enfants. Leur donner des outils. Leur transmettre des valeurs.

La prévention du harcèlement scolaire, ce n'est pas une grosse discussion solennelle un dimanche soir.

C'est une série de petites actions, répétées, intégrées au quotidien.

Voici quelques pistes concrètes.

Parler régulièrement de l'école et des relations

Demandez à votre enfant comment s'est passée sa journée. Pas juste « Ça va ? », mais « Avec qui tu as joué ? », « Il s'est passé quoi à la récré ? », « Il y a quelqu'un qui était tout seul aujourd'hui ? ». Ces questions ouvrent la porte aux discussions sur les dynamiques de groupe, sur les exclusions, sur les comportements observés. Et surtout, elles montrent à votre enfant que vous êtes à l'écoute, disponible, sans jugement.

Enseigner l'empathie dès le plus jeune âge

L'empathie, ça s'apprend. Quand votre enfant raconte qu'un camarade a pleuré, demandez-lui : « À ton avis, pourquoi il a pleuré ? », « Comment tu te sentirais à sa place ? ». Quand il se moque de quelqu'un, même légèrement, recadrez immédiatement : « Tu crois que ça lui a fait plaisir ? ». Lisez des livres, regardez des films qui parlent de différence, de rejet, d'inclusion. Et surtout, montrez l'exemple : si vous-même vous moquez des autres, votre enfant intégrera que c'est acceptable.

Valoriser la gentillesse plutôt que la popularité

On félicite souvent nos enfants quand ils sont « populaires », quand ils ont beaucoup de copains. Mais valorise-t-on autant la gentillesse, l'entraide, la défense de ceux qui sont seuls ? Changez le discours : « Je suis fier que tu aies invité Thomas qui était tout seul », « C'était courageux de défendre Léa ». Montrez que ce qui compte, ce n'est pas d'être apprécié de tous, mais d'être quelqu'un de bien.

Déconstruire l'idée que "c'est pour rire"

« C'est juste une blague », « On rigolait », « Il le prend trop à cœur ». Ces phrases minimisent la souffrance de l'autre. Expliquez à votre enfant qu'une blague n'est drôle que si tout le monde rit. Si quelqu'un souffre, ce n'est plus une blague, c'est de la méchanceté. Et que répéter une « blague », jour après jour, ça devient du harcèlement scolaire.

Apprendre à intervenir quand on voit du harcèlement scolaire

Votre enfant ne sera peut-être jamais harceleur. Peut-être jamais harcelé. Mais il sera probablement témoin. Et c'est là qu'il peut faire une énorme différence. Apprenez-lui qu'il peut aller voir la victime après, lui parler, lui dire qu'il ne mérite pas ça. Qu'il peut en parler à un adulte sans être une « balance ». Qu'il peut refuser de rire, même si tout le monde rit. Qu'il peut dire « Arrête, c'est pas drôle ». Ce ne sera pas toujours facile. Mais ces petits gestes peuvent sauver un enfant.

Surveiller les contenus consommés

Les vidéos TikTok, les YouTubeurs, les séries : certains contenus normalisent l'humiliation comme source d'humour. Regardez ce que consomme votre enfant. Discutez-en avec lui. « Tu trouves ça drôle ? Pourquoi ? Et la personne qui se fait humilier, tu crois qu'elle trouve ça drôle ? ». Aidez-le à développer un esprit critique.

La prévention, ce n'est pas une garantie. Votre enfant peut quand même déraper. Faire une erreur. Blesser quelqu'un. Mais si vous avez semé ces graines-là, il aura plus de chances de prendre conscience rapidement, de s'arrêter, de réparer.

Et c'est déjà énorme.


Que faire si on apprend que notre enfant harcèle ?

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L'appel de l'école est tombé. Votre enfant est impliqué dans une histoire de harcèlement scolaire. Comme harceleur. Le choc. La honte. La colère aussi, peut-être.

Comment réagir ? Que dire ? Que faire ?

Voici quelques pistes pour traverser ce moment difficile et accompagner votre enfant vers la prise de conscience.

Ne pas nier, ne pas minimiser

La première réaction, souvent, c'est de se dire : « Pas mon enfant. Ce n'est pas possible. » Ou alors : « Ce n'est pas si grave, c'est juste une dispute entre gamins. » Mais nier ou minimiser, c'est envoyer un message terrible à votre enfant : que ce qu'il a fait n'est pas grave, qu'on peut continuer. Acceptez la réalité, aussi douloureuse soit-elle. Votre enfant a fait du mal à quelqu'un. C'est un fait. Et il faut le regarder en face.

Écouter avant de juger

Avant de crier, de punir, de culpabiliser, écoutez votre enfant. Demandez-lui ce qui s'est passé. Pourquoi il a agi comme ça. Ce qu'il ressentait à ce moment-là. Non pas pour excuser, mais pour comprendre. Peut-être qu'il a suivi le groupe. Peut-être qu'il cherchait à être accepté. Peut-être qu'il ne réalisait pas la gravité de ses actes. Comprendre le mécanisme vous permettra de mieux l'accompagner.

Nommer les choses clairement

N'utilisez pas d'euphémismes. Ce n'est pas « une petite dispute », ni « des chamailleries ». C'est du harcèlement scolaire. Votre enfant a blessé quelqu'un, de manière répétée, et cette personne a souffert. Utilisez les bons mots. Votre enfant doit comprendre la gravité de ce qu'il a fait. Mais attention : nommer les choses, ce n'est pas détruire votre enfant. Ce n'est pas lui dire qu'il est « méchant » ou « mauvais ». C'est lui dire : « Ce que tu as fait est inacceptable. Mais toi, tu peux changer. »

Travailler sur l'empathie

Votre enfant n'a probablement pas conscience de la souffrance qu'il a causée. Aidez-le à se mettre à la place de sa victime. « Comment tu te sentirais si quelqu'un te disait ça tous les jours ? », « Tu crois qu'il avait envie de venir à l'école le matin ? », « Imagine qu'on te traite comme ça, qu'est-ce que ça te ferait ? ». Parfois, cette prise de conscience suffit à déclencher un déclic. Parfois, il faut du temps. Mais c'est un travail essentiel.

Mettre en place des actions concrètes

La prise de conscience ne suffit pas. Il faut réparer. Votre enfant doit s'excuser, sincèrement, à sa victime. Pas un « Pardon » expédié sous la pression, mais une vraie excuse, qui montre qu'il a compris. Selon la situation, il peut aussi écrire une lettre, proposer de l'aide, montrer par ses actes qu'il a changé. Et surtout, il doit arrêter. Complètement. Aucune moquerie, aucune remarque, aucun regard méprisant. C'est fini.

Suivre dans la durée

Ce n'est pas parce qu'il s'est excusé que tout est réglé. Il faut suivre. Demandez régulièrement comment ça se passe à l'école. Observez son comportement. Restez en contact avec les enseignants. Le harcèlement scolaire peut s'arrêter, puis reprendre. Ou se déplacer vers une autre victime. Votre vigilance doit rester active.

Se remettre en question en tant que parent

C'est douloureux, mais nécessaire. Qu'est-ce qui, dans votre façon d'éduquer, a pu contribuer à ce comportement ? Est-ce qu'à la maison, on se moque des autres ? Est-ce qu'on utilise l'humiliation comme outil éducatif ? Est-ce qu'on valorise la popularité avant la gentillesse ? Ce n'est pas pour vous culpabiliser, mais pour ajuster. Parce que votre enfant apprend d'abord de vous.

Découvrir que son enfant harcèle, c'est un coup dur. Mais c'est aussi une opportunité.

Une opportunité de corriger, d'éduquer, de transformer un comportement destructeur en une leçon de vie. Votre enfant n'est pas condamné à être un harceleur. Il peut changer. Il peut devenir meilleur. À condition que vous l'accompagniez avec fermeté, mais aussi avec amour.


Un outil pour comprendre le harcèlement scolaire : l'histoire "Derrière les séquoias"

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Chez TaleMe, on a créé une histoire personnalisable qui parle justement de harcèlement scolaire : Derrière les séquoias.

Dans cette histoire, Butch, un nouveau venu dans la colonie de vacances, va être pris pour cible par Lyssa.

Pourquoi ? Parce que Lyssa est jalouse de voir son meilleur ami Rusty se lier d'amitié avec quelqu'un d'autre.

Elle ne supporte pas de le « perdre ». Alors elle s'en prend à Butch.

Ce qui rend cette histoire particulièrement puissante, c'est qu'on peut personnaliser le point de vue :

  • Le point de vue de Butch, le harcelé : pour comprendre ce qu'il ressent, montrer aux enfants harcelés que ce n'est pas leur faute, et leur donner des pistes concrètes pour mettre des choses en place et en parler.

  • Le point de vue de Lyssa, la harceleuse : pour comprendre ses émotions, sa jalousie, sa peur de perdre son ami. Et surtout, pour lui montrer que ses problèmes personnels ne doivent pas avoir de conséquences sur les autres, qu'il existe d'autres façons de gérer ses émotions.

  • Le point de vue de Rusty, le témoin : pour comprendre la difficulté que ça peut être d'intervenir quand on est pris entre deux amis, et pour montrer qu'on peut agir, qu'on n'est pas impuissant.

Se mettre à la place de chacun, c'est un moyen incroyable de développer l'empathie.

De comprendre que le harcèlement scolaire n'est jamais simple, jamais univoque.

Que derrière le harceleur, il y a souvent une souffrance.

Que derrière le harcelé, il y a une force qu'il ne soupçonne pas.

Et que le témoin a un rôle clé à jouer.

Si vous voulez aborder le sujet avec vos enfants, de manière douce mais profonde, cette histoire peut être un excellent point de départ en cliquant ici !


Conclusion : deux visages du même problème

Quand on parle de harcèlement scolaire, on pense immédiatement aux victimes.

Et c'est normal. C'est nécessaire.

Mais si on veut vraiment régler le problème du harcèlement scolaire, on ne peut pas se contenter d’accompagner les harcelés. Il faut aussi s'occuper des harceleurs.

Parce que s'il y a des harcelés, c'est parce qu'il y a des harceleurs.

Et tant qu'on n'aura pas compris ce qui pousse un enfant à adopter ces comportements, tant qu'on n'aura pas appris à nos enfants à ne pas devenir ces harceleurs, le problème continuera.

On ne peut pas choisir un seul axe. Le harcèlement scolaire, c'est une relation toxique où deux enfants sont pris dans une dynamique qui les dépasse. L'un souffre. L'autre blesse. Pour briser cette dynamique, il faut agir des deux côtés.

Protéger les harcelés, c'est essentiel.

Leur apprendre à se défendre, à parler, à demander de l'aide.

Leur rappeler que ce n'est jamais de leur faute.

Leur offrir un espace sûr, des adultes à l'écoute, du soutien.

Les sortir de l'isolement dans lequel le harcèlement scolaire les enferme.

C'est un combat qu'on mène depuis des années, et qu'il faut continuer à mener.

Mais prévenir les harceleurs, c'est tout aussi crucial.

Leur apprendre l'empathie, le respect, la bienveillance.

Leur montrer que la popularité ne vaut rien si elle repose sur l'humiliation des autres.

Leur faire comprendre que « c'est pour rire » n'est jamais une excuse.

Les aider à trouver leur place autrement que par la violence ou la moquerie.

Et quand ils dérapent, les accompagner fermement vers la prise de conscience et la réparation.

Valentin

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